vendredi 15 octobre 2010

La consommation du destin des puissances



Feux de Muspell, Brouillards du Niflheim
Les eaux du Vanaheim, Les glaces de Jotunheim
Ô éléments primaires de Midgard, la terre du milieu
Répandent l'abondance vers le puissant Maëlstorm de la vie.
La cime du vénérable Yggdrasil ne devrait pas trembler, non
Les sacrifices offerts aux dieux nourrissent ardemment ses racines
Mais Niddhog, le malfaisant dragon noir mordra fort ses parties souterraines
Jusqu'à ce que Naglfar larguera les amarres
Le bateau du royaume des morts se détachera.
Heimdall avertira alors le tout Asgard
Les Einherjars se jetteront à travers les portes de la Valhalle
Les anciens guerriers chevaucheront aux côté du père des occis, et là
La dernière grande chasse sauvage commencera,
Ainsi le courroux des dieux de l'ordre,
Contre la puissance des géants libérés du Tartare, se déchaînera !


2010, tous droits réservés.

mercredi 13 octobre 2010

Ode à Jord

Je vois ton visage
Sur chaque rocher du rivage
J'entends ta voix
Qui résonne sous mes pas

Les mouettes qui saignent
Se repaissent de tes peines
Notre liberté
Se résume à t'honorer

La lueur de l'aurore
Renvoie la fraîcheur de ton corps
Les feuilles bruissant
Abreuvent la soif de tes enfants
De ta rosée matinale, qui emplit les mousses de l'aval.

L'escaut se meut lentement dans la plaine
Le courant longe les champs des paysans qui sèment
Le labour creuse des sillons sur ton dos
Leur récompense sera à la mesure de tes flots.

Germania

Je suis correcteur depuis un an sur ce wiki, et l'administrateur ayant une vie, m'a passé
gracieusement le flambeau.

http://germanie.wikidot.com/sagas-et-propheties

La partie la plus intéressante ;)

J'étais pendu à l'arbre, balayé par les vents,
Pendant neuf longues nuits,
Transpercé par une lance,
Offert à Odin,
Me donnant à moi-même :
Là où le plus sage ne sait pas d'où provient la source
Ni où vont les racines de l'Arbre sacré.

Ils ne me donnèrent pas de pain
Ni ne me donnèrent de cornes d'hydromel.
Je regardais en bas
Et, dans un grand hurlement,
Je ramassais les Runes ;
De cet Arbre alors je retombais.



Les menhirs projettent leur ombre d'été,
Le jour le plus long de l'année s'amorce.
Nous allons sacrifier pour rappeler
A nous nos aïeux qui nous rendront victorieux.

La serpe cliquetite doucement,
Anticipant le désir des dieux.
Nous rendons notre sol plus fertile,
Notre terre ancestrale boira le sang de notre ennemi.

Les mains levées vers le soleil,
Le feu des coeurs et l'humeur du solstice se reflète dans nos yeux...

Les anciens se réunissent à l'orée de la forêt
Discutent silencieusement près de l'autel de pierre.
L'écho étouffé des plus veilles légendes
Vole à travers les branches des étoiles boréales.

Nous sommes là, nous restons sur notre cher pays
Avec nos coupes emplies de sang.
Pour vous, les dieux, nos coeurs ouverts, et
Pour le soleil, ses flèches à travers les nuages.

Entre les éléments de notre liberté
Il est temps de glorifier le champ.
Laissons faner tout ce dont nous n'avions usage,
Et demandons la victoire lors de la prochaine guerre!

Quand les esprits de la forêt danseront autour du feu,
L'aube viendra à nous depuis l'horizon.
Le silence a enveloppé ses sanglots,
Et les chants d'été des oiseaux et du vent vont résonner dans nos esprits.


Les dieux! Prenez les cadeaux de notre pays,
Et donnez le courage à notre tribu.
Nous avons envoyé au champ bellique moins d'un millier des nôtres,
Leurs noms ont été écrits par le vent glacé.

Notre pays ne changera jamais,
Notre souhait est la mort rapide de l'ennemi.
La reine de Hel les attendra
Quand ils s'en iront d'un souffle glacé.

La nuit du Nord est plus proche; le jour le plus long se termine.
Les vieilles pierres dispersent la chaleur depuis les entrailles de la terre.
Et au milieu du monde appelé Midgard, nous nous trouvons
Pendant que les coupes versent le sang impie d'une fille chrétienne.



Fferyllt (Rus) - Dance of Druids.